Termes clés

Le terme « à risque »' désigne les individus, les groupes ou les communautés qui sont particulièrement vulnérables à la menace de l'EV en raison de leur exposition ou de leur exposition à la dynamique et aux facteurs de l'EV.

(Consolidé de sources multiples)

C-AM est un type de suivi complémentaire utile lorsque les résultats sont difficiles à prévoir en raison de contextes dynamiques ou de relations de cause à effet confuses. Lorsque la capacité à prédire les résultats et les voies de causalité est réduite, les données de suivi conscient de la complexité fournissent un éventail plus large de résultats, facteurs de causalité et voies de contribution.

(Source : Discussion Note: Complexity-Aware Monitoring, USAID, 2018)

CLA est le cadre de l'USAID pour rendre opérationnelle la gestion adaptative dans le cycle du projet. CLA inclut la collaboration stratégique et l'apprentissage continu pour la gestion adaptative et les conditions qui permettent ces processus.

(Source : Discussion Note: Adaptive Management, USAID, 2018)

Une société cohésive est une société qui « œuvre au bien-être de tous ses membres, combat l'exclusion et la marginalisation, crée un sentiment d'appartenance, favorise la confiance et offre à ses membres la possibilité d'une mobilité sociale ascendante ».

(Source : OECD)

La cohésion sociale implique la tolérance et le respect de la diversité (en termes de religion, d'ethnie, de situation économique, de préférences politiques, de préférence sexuelle, de genre et d'âge), tant au niveau institutionnel qu'individuel. Si la signification de la cohésion sociale est contestée, elle comporte deux dimensions principales : (1) La réduction des disparités, des inégalités et de l'exclusion sociale. (2) Le renforcement des relations, des interactions et des liens sociaux.

(Source : UNDP)

La sensibilité aux conflits fait référence à la pratique consistant à comprendre comment l'aide interagit avec le conflit dans un contexte particulier, dans le but d'atténuer les effets négatifs involontaires et d'influencer positivement le conflit dans la mesure du possible, par le biais d'interventions humanitaires, de développement et/ou d’édification de la paix.

(Source : CDA)

Les connecteurs sont des éléments essentiels de la stratégie « Ne pas nuire ». Les connecteurs représentent des sources de cohésion et de confiance dans une communauté. Ils démontrent la capacité des populations locales à vivre paisiblement et permettent d'établir des relations positives entre des personnes différentes.

(Source : adapté à partir de Do No Harm Workshop, Participant’s Manual, CDA, 2016)

Les efforts ont porté sur le contrôle, la répression et le suivi des terroristes et des activités terroristes.

(de sources multiples)

La lutte contre l'extrémisme violent fait référence à des actions proactives visant à prévenir ou à interrompre les efforts déployés par les extrémistes violents pour radicaliser, recruter et mobiliser des adeptes de la violence, et à s'attaquer aux facteurs spécifiques qui facilitent le recrutement et la radicalisation dans la violence. La lutte contre l'extrémisme violent porte sur les politiques et les activités visant à accroître les solutions pacifiques d'engagement politique, économique et social à la disposition des communautés et des gouvernements locaux, ainsi que leur capacité à agir en conséquence.

(Source : Mis à jour à partir du Département d'Etat américain et de l'USAID Joint Strategy on Countering Violent Extremism, 2016)

Les diviseurs sont des éléments essentiels du concept « Ne pas nuire ». Les diviseurs sont des sources de tension, de méfiance ou de suspicion au sein d'une communauté qui se sont transformées dans le passé ou pourraient se transformer à l'avenir en conflit intergroupe. Ils freinent l'établissement de relations positives.

(Source : adapté de Do No Harm Workshop, Participant’s Manual, CDA, 2016)

L'approche DNH est une approche de sensibilité aux conflits qui est bien adaptée aux projets intervenant dans des contextes de conflit. La DNH peut être intégrée dans la plupart des étapes du cycle d'un projet. Elle vise non seulement à garantir que vos projets n'alimentent pas les facteurs de conflit ou ne vous mettent pas en danger, vous, votre personnel et vos bénéficiaires, mais aussi à garantir que votre projet contribue à prévenir les conflits violents ou l'extrémisme. Le cœur du cadre DNH est une analyse des diviseurs et des connecteurs qui endommagent ou construisent les relations entre les groupes.

(Source : adapté de Do No Harm Workshop, Participant’s Manual, CDA, 2016)

Les facteurs qui peuvent favoriser la montée de l'extrémisme violent ou l'insurrection, ainsi que ceux qui sont de nature à influencer la radicalisation des individus. Les facteurs sont souvent divisés en facteurs d'attraction et répulsifs.

(Source : Development Response to Violent Extremism and Insurgency, USAID, 2011) 

L'égalité du genre implique de travailler avec les hommes et les garçons, les femmes et les filles afin de faire évoluer les attitudes, les comportements, les rôles et les responsabilités à la maison, sur le lieu de travail et dans la communauté. L'égalité du genre ne se limite pas à la parité en termes de chiffres ou de lois ; elle implique l'élargissement des libertés et l'amélioration de la qualité de vie globale, de sorte que l'égalité soit atteinte sans sacrifier les acquis des hommes ou des femmes. 

(Source : Gender Equality and Female Empowerment Policy, USAID, 2012)

Le  Cycle de programme est le cadre et la terminologie de l'USAID pour décrire un ensemble commun de processus visant à réaliser des interventions de développement plus efficaces et à maximiser les impacts. Il se compose de ces éléments : Développement de la stratégie de coopération au développement du pays CDCS, conception et mise en œuvre du projet, gestion des performances, évaluation, apprentissage et adaptation, et budgets et ressources. Nous avons adapté le cycle de programme pour ce guide de référence CEV afin de faire référence aux cinq phases suivantes du cycle de projet : (1) Évaluer, (2) Concevoir, (3) Mettre en œuvre, (4) Suivre et évaluer, et (5) Apprendre.  

Les facteurs d'attraction ont une influence directe sur la radicalisation et le recrutement sur le plan individuel. Il s'agit de facteurs qui attirent les individus vers les groupes ou les mouvements de l'EV, tels que l'attrait d'un chef religieux particulier, d'un imam autoproclamé ou d'une figure inspirante, ou encore les avantages matériels, émotionnels ou spirituels que l'affiliation à un groupe peut confére.

(Source : Development Response to Violent Extremism and Insurgency, USAID, 2011)  

Les facteurs d’incitation sont des caractéristiques de l'environnement sociétal qui sont censées pousser les individus vulnérables sur la voie de la violence. Ces facteurs structurels comprennent des niveaux élevés de marginalisation et de fragmentation sociales, des zones mal gouvernées ou non gouvernées, la répression gouvernementale et les violations des droits de l'homme, la corruption endémique et l'impunité des élites, ainsi que la perception culturelle de la menace.

(Source : Development Response to Violent Extremism and Insurgency, USAID, 2011)

La prévention de l'extrémisme violent doit dépasser les strictes préoccupations sécuritaires pour s'intéresser aux causes et aux solutions du phénomène liées au développement. Les solutions durables pour la prévention de l'extrémisme violent nécessitent donc une approche de développement inclusif ancrée dans la tolérance, l'autonomisation politique et économique et la réduction des inégalités.

(Source : Preventing Violent Extremism Through Promoting Inclusive Development, Tolerance, and Respect for Diversity, UNDP, 2016)

Le développement positif des jeunes « PYD » est une approche du développement des jeunes qui vise à accroître leurs atouts et à renforcer leurs facteurs de protection. Le PYD implique les jeunes ainsi que leurs familles, les communautés et/ou les gouvernements pour leur permettre d'atteindre leur plein potentiel. Les approches de la DPJ renforcent les aptitudes, les atouts et les compétences, favorisent les relations saines, renforcent l'environnement et transforment les systèmes.

(Source : Adapté de Promoting Positive Youth Development, YouthPower)

La radicalisation est un processus par lequel une personne ou un groupe adopte des idées ou des croyances extrêmes et en vient à considérer la violence comme un moyen justifié de les faire progresser. Si la plupart des personnes qui adoptent des opinions radicales ne recourent jamais à la violence, celles qui le font adoptent souvent des idéologies qui rationalisent leurs actions.

(Source : Radicalization Revisited: Jihad 4.0 and CVE Programming, USAID, 2016)

Le recrutement désigne un processus par lequel des individus déjà affiliés à une organisation extremiste violente en embrigadent d'autres dans celle-ci. Le caractère systématique et organisé de ce recrutement varie d'un cas à l'autre ; à une extrémité du continuum, le recrutement descendant est effectué par des individus (« recruteurs ») qui sont spécifiquement chargés de cette fonction et qui opèrent eux-mêmes au sein d'une unité spécialisée chargée de cette tâche.. […] L’«auto-recrutement», en revanche, désigne un processus par lequel des individus se font engager dans des [OVE], physiquement ou virtuellement ; ils le font avec, tout au plus, une intervention physique directe limitée ou des efforts organisés délibérés de la part d'autres personnes.

(Source : Development Response to Violent Extremism and Insurgency, USAID, 2011)

La résilience peut exister à plusieurs niveaux et prendre différentes formes. Par conséquent, la définition de la résilience dépendra de facteurs tels que le niveau d'intervention ou l'entité sur laquelle porte votre attention (individu, groupe ou communauté) et de la nature des chocs auxquels vous essayez de faire face (catastrophe naturelle, insécurité alimentaire, conflit/violence, extrémisme violent, maladie, etc.) En général, USAID définit la résilience comme  « la capacité des personnes, des ménages, des communautés, des pays et des systèmes à atténuer les chocs et les stress, à s'y adapter et à s'en remettre de manière à réduire la vulnérabilité chronique et à faciliter la croissance inclusive ».

La gestion du risque est l'approche et la pratique systématiques de la gestion de l'incertitude afin de minimiser les dommages et les pertes potentiels et de maximiser les opportunités et les gains potentiels. L'objectif de la gestion des risques est "d'établir la meilleure ligne de conduite en cas d'incertitude en identifiant, évaluant, comprenant, prenant des décisions et communiquant les questions relatives aux risques." La gestion du risque est par nature un processus d'aide : plutôt que de provoquer des décisions d'arrêt de la programmation, les processus efficaces de gestion du risque créent les conditions nécessaires à la poursuite du programme et à sa réussite.

(Source : Risk Management for Preventing Violent Extremism Programmes: Guidance Note for Practitioners, UNDP, 2018)

L'inclusion sociale est le processus permettant d'améliorer les conditions dans lesquelles les individus et les groupes peuvent prendre part à la société et le processus permettant d'améliorer la capacité, l'opportunité et la dignité des personnes défavorisées en fonction de leur identité à prendre part à la société.

(Source : World Bank)

Une partie prenante est tout individu, groupe ou organisation qui est directement ou indirectement touché par les activités ou le projet à mettre en œuvre. Les parties prenantes peuvent également influencer positivement ou négativement les résultats de l'activité ou du projet. Parmi les exemples de parties prenantes, citons : les communautés ou les individus locaux ; les autorités gouvernementales nationales et locales ; les acteurs de la société civile ; les organisations non gouvernementales locales, régionales, nationales et internationales ; et les peuples autochtones, les chefs religieux, les membres du monde universitaire, les entités du secteur privé, les agences des Nations unies, les donateurs internationaux et les groupes d'intérêts spéciaux.

(de sources multiples)

Dans le contexte des activités de développement, la durabilité est généralement visée sur trois plans différents : (1) la durabilité des résultats et de l'impact des activités ; (2) la durabilité des activités du projet par leur poursuite après la fin du financement, la reproduction des activités dans d'autres endroits, et/ou la mise en œuvre d'activités de suivi appropriées ; et (3) la durabilité des exécutants, c'est-à-dire la capacité de l'organisation elle-même à continuer à fonctionner et à mettre en œuvre d'autres activités futures.

(Source : Adapté de Incorporating Sustainability Plans into Grant Programs, NGO Tips, Capable Partners Program, USAID and FHI 360, 2011)

Les TdC sont une articulation de comment et pourquoi un ensemble donné d'interventions mènera à un changement spécifique. Il suit une logique « si/alors » généralement simple : c'est-à-dire que si l'intervention se déroule avec succès, elle conduira au résultat souhaité.    

Source : USAID Learning Lab

L'extrémisme violent désigne toute action consistant à préconiser, à commettre, à préparer ou à soutenir de toute autre manière la violence motivée par l'idéologie pour atteindre des objectifs sociaux, économiques, politiques ou religieux.

(Source : Mis à jour à partir de The Development Response to Violent Extremism and Insurgency Policy, USAID, 2011)

Pour comprendre la dynamique de l'EV, on doit analyser l'interaction entre les griefs locaux, les principaux facteurs d'influence, les facteurs de mobilisation, les forces extérieures, les niveaux de violence et les événements déclencheurs potentiels, afin de déterminer comment les OEV exploitent leurs environnements opérationnels et interfèrent avec la dynamique des conflits locaux. La cartographie des vulnérabilités par rapport à l'exposition aux OEV permet d'isoler les risques et d'identifier les structures, les institutions, [ajouter une virgule] ou les interlocuteurs qui peuvent influencer positivement la dynamique de l'EV.

(Source : Mis à jour à partir du Département d'Etat américain et de l'USAID Joint Strategy on Countering Violent Extremism, 2016)

Groupe ou organisation cherchant à faire avancer un programme extrémiste violent.

(Consolidés de sources multiples)